Thérèse De Lisieux Frères Et Sœurs

Thursday, 11 July 2024

« Thérèse de Lisieux » expliqué aux enfants par Vikidia, l'encyclopédie junior Thérèse de Lisieux Statue traditionnelle de Thérèse de Lisieux. Nom Thérèse Martin Naissance 2 janvier 1873 à Alençon Mort 30 septembre 1897 à 24 ans à Lisieux Nationalité Française Distinctions Basilique Sainte-Thérèse de Lisieux Modifier voir modèle • modifier Thérèse Martin, appelée sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, est une sainte catholique et religieuse carmélite française, née le 2 janvier 1873 à Alençon et décédée le 30 septembre 1897 à Lisieux; elle avait alors 24 ans. Sa spiritualité consiste à rechercher la sainteté, non par de grandes actions, mais par les petites actions du quotidien, à condition de les effectuer pour l'amour de Dieu. Elle a été béatifiée et canonisée en 1925 par le pape Pie XI. Elle est proclamée Docteur de l'Église par le pape Jean-Paul II en 1997. En 1954, la basilique de Lisieux a été édifiée en son honneur. Biographie [ modifier | modifier le wikicode] Thérèse Martin à 15 ans.

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Ils admettent sans difficulté la postulante qui a bonne carrure, à défaut de beauté physique (les photos révèlent des traits hommasses et sans doute un strabisme divergent). Elle entre donc le 6 mai 1873, deux jours avant la profession des sœurs Saint-Jean- Baptiste et Aimée de Jésus. Une postulante la rejoint au noviciat deux mois plus tard, sœur Marguerite- Marie. En ce printemps 1873, un bébé de quatre ou cinq mois est en train de reprendre goût à la vie, à Semallé, à la ferme de la « Petite Rose »... Sœur Thérèse de Jésus du Cœur de Marie (Léonie Jezewska) reçoit l'habit du Carmel le 1 5 octobre 1873, des mains du Supérieur. Le sermon est donné par l'abbé Rohée, alors curé de Vaucelles, à Caen. Moyennant une légère prolongation du noviciat de l'aînée, les deux postulantes de 1873 se retrouvent jumelles de profession, le 18 mars 1875. Thérèse de Jésus et Marguerite-Marie reçoivent le voile noir le 6 avril. Le chanoine Delatroëtte préside la cérémonie, le mardi de Quasimodo. L'abbé Hodierne, curé de Cré­pon, et directeur spirituel de Marguerite-Marie, pro­nonce l'homélie.

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Trop jeune, elle ne peut entrer en religion, il faudra l'accord de Léon XIII en 1887 pour qu'elle puisse rejoindre Pauline et Marie au Carmel, et prend l'habit trois ans plus tard sous le nom de soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Au Carmel, elle s'engage sur le chemin de perfection tracé par la Mère fondatrice, Thérèse d'Avila, avec ferveur et fidélité. Éclairée par la Parole de Dieu, éprouvée très vivement par la maladie, elle avance vers la sainteté. Elle apprend à trouver son propre chemin en découvrant que le Seigneur l'appelle sur la voie de la confiance et de l'amour, ce qui n'a rien d'évident pour l'époque: elle propose de rechercher la sainteté, non pas dans les grandes actions, mais dans les actes du quotidien même les plus insignifiants, à condition de les accomplir pour l'amour de Dieu. Elle pénètre toujours plus le mystère de l'Église et sent croître en elle sa vocation apostolique et missionnaire, pour attirer tout le monde à sa suite. Dans la nuit entre le jeudi et le vendredi saint 1896, elle souffre d'une hémoptysie, première manifestation de la maladie qui la conduira à sa mort: la tuberculose.

À l'âge de quinze ans et trois mois, elle devient enfin carmélite, le 9 avril 1888, après avoir vainement essayé plus tôt d'obtenir une dérogation de Léon XIII qu'elle avait sollicitée directement lors d'un voyage familial à Rome en novembre 1887. Huit ans plus tard, en 1896, elle est atteinte de la tuberculose. A la même époque, elle souffre de déréliction (nuit de la foi) qu'elle traversa « en se jetant dans l'Amour ». Elle meurt de la tuberculose à Lisieux le 30 septembre 1897 à 24 ans et demi, laissant une autobiographie, L'Histoire d'une âme, que sa supérieure, « mère Agnès », lui avait demandé de rédiger. Histoire d'une âme, dont la première édition date de 1898, est, après la Bible, le livre le plus traduit en de très nombreuses langues. [réf. nécessaire] Elle y explique ce qu'elle appelle la « petite voie », une petite voie, selon elle, toute droite pour aller à Dieu, faite d'humilité et d'absolue confiance dans Sa Miséricorde, un chemin praticable par tous. « Je ne meurs pas, j'entre dans la vie.