Patisserie Du Moyen Age Et De La Renaissance

Thursday, 11 July 2024

L'histoire de la pâtisserie de France L'histoire de la pâtisserie française est aussi belle que sa réputation. Au fil des siècles, la confection de gâteaux est devenue un art bien maitrisé par les passionnés. Si la pâtisserie en France est connue pour sa sensibilité esthétique et sa finesse exquise, c'est également grâce à un savoir-faire qui n'a cessé de se développer à chaque période de l'Histoire. Revenons sur ces grands évènements qui ont amené la pâtisserie française à ce qu'elle est aujourd'hui. La pâtisserie française: Le moyen âge. La première pâtisserie n'était pas française D'antan, la pâtisserie se caractérisait comme une recette simple de mets sucrés composés d'ingrédients basiques. La première forme de pâtisserie remonte à plus de 7000 ans en Grèce. Ce gâteau nommé « obélias » (offrande) est préparé avec les moyens du bord, notamment la farine et le miel. Les civilisations l'apportaient en offrande aux dieux grecs. La véritable pâtisserie prend naissance avec l'arrivée de ses trois ingrédients phares: l'œuf, le beurre et le sucre.

  1. Patisserie du moyen âge à nos jours

Patisserie Du Moyen Âge À Nos Jours

Mentionnons également deux figures célèbres du domaine: Provenchère, un pâtissier qui invente la crème d'amande nommée « crème à pithiviers », et Vatel qui créé la chantilly. La naissance du croissant intervient à Viennes, d'où l'origine du mot viennoiserie. Les croissants sont préparés avec une forme de lune, car il représente la victoire des Viennois sur les Turcs. Le croissant devient leur emblème durant cette guerre. Antonin Carême est l'homme qui instaure le port de la toque dans les cuisines et l'inventeur du feuilletage à 5 tours. Origine & évolution de la Pâtisserie : tout savoir en 2 minutes. Pour finir, au XXème siècle, la maîtrise du froid marque une nouvelle évolution pour la pâtisserie. Aujourd'hui, ce sont surtout les techniques qui évoluent, mais nous restons tout de même dans les traditions. Nous retrouvons la pâtisserie dans l'artisanat, l'hôtellerie, la grande distribution ainsi que l'agroalimentaire. Elle allie parfaitement la créativité et le respect des valeurs authentiques.

En milieu urbain, les pâtissiers disposaient aussi de fours mobiles pour proposer leur production au fil des rues: pâtés de viande, de poisson et de fromage. Patissier du moyen age. Les festins étaient l'occasion de déguster de grandes variétés de tartes et flans: « Jacobines », au fromage gras, parfumées à l'orange, les « talmouses » au fromage blanc, les « darioles », parfumées à la cannelle, le « blanc manger », gelée à base d'amandes pilées, les « rissoles » aux fruits secs, le « pain perdu », le « riz engoulé » aux amandes et au miel. Il faut ajouter à cette profusion de gourmandises, les sucreries, telles que les dragées faites de grains de coriandre ou de genièvre, les fruits secs enrobés de sucre ou pilés ou malaxés, le nougat, les fruits confits, le « madrian » (petites dragées à base d'épices confites), et bien d'autres encore qui adoucissaient le palais des convives. Ces « épices de chambre » constituaient des cadeaux de bienvenue et de remerciement. Si l'élaboration des plats était très épicée, les cuisiniers du Moyen Age n'hésitaient pas, pour leur composition sucrée, à utiliser des fruits secs.