Rapport Planète Vivante 2018 Wwf Et Zsl

Thursday, 1 August 2024

Publié chaque année par le WWF, ce rapport dresse le bilan de la biodiversité planétaire. Et il n'est pas bon. 20 ans sont passés depuis la première édition du rapport Planète Vivante, publié tous les deux ans par l'association internationale de protection de l'environnement, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF). Le rapport détaille l'état de santé de la planète et, d'une édition à l'autre, les résultats sont de plus en plus alarmants, dévoilant l'impact de l'homme sur la Terre. Les populations globales de vertébrés sauvages décroissent d'année en année, les forêts sont défrichées, les sols dégradés, les océans et les rivières sont de plus en plus pollués. On détruit progressivement les écosystèmes et la vie sauvage. Les écologistes ont souligné de nombreuses fois la nécessité d'arriver à un accord global pour la protection de la biodiversité, pour reconstituer les habitats et la nature en général. Rapport planète vivante 2018 la. Le rapport de cette année illustre le même tableau sombre de la dégradation de la nature, selon Adriana Trocea, experte en communication externe pour WWF Roumanie.

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Économie Que dit le rapport Planète Vivante © AFP/Archives/STR Le WWF, créé en 1961, suit le déclin accéléré des populations animales sur Terre. Voici quelques conclusions de son dernier rapport "Planète vivante", auquel ont contribué une cinquantaine d'experts et qui reprend aussi de grandes études scientifiques publiées sur le sujet. Effondrement des effectifs De 1970 à 2014, le nombre de vertébrés sauvages -- mammifères, poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens -- s'est effondré de 60%. Le déclin des animaux d'eau douce atteint même 83%, sous le coup de la surexploitation, parfois involontaire comme pour les dauphins de rivière (prises accidentelles en filets), et de la perte des habitats. Globalement la dégradation des habitats représente la menace la plus signalée. Le rapport est basé sur le suivi de plus de 16. 700 populations (4. Rapport Planète Vivante 2018 – Alain Berenboom. 000 espèces): recensements par caméras (tapirs du Costa Rica, tigres en Inde), suivis des traces (lynx de Russie), programmes de recherche ou sciences participatives... Par exemple, la population d'éléphants dans la zone de Selous-Mikumi, en Tanzanie, a diminué de 66% entre 2009 et 2014.

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Pour que nous puissions continuer de bénéficier de tout ce que la Nature nous donne, il faut inverser la tendance. Rapport planète vivante 2018 film. Nous devons comprendre de façon détaillée notre empreinte écologique (mesure de notre consommation en ressources naturelles): elle a augmenté de 190% en 50 ans, à cause de nos modes de vie et de consommation, de l'utilisation des ressources naturelles et de l'émission de CO2. D'après l'IPBES (Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Ecosystémiques) seul 1/4 des terres de la Planète n'est pas affecté par les activités humaines… Le plan stratégique pour la Biodiversité Biologique 2011/2020 est constitué de 20 objectifs nommés les objectifs d'AÏchi (Japon): Il faut que la Biodiversité se régénère et que la tendance à la perte de la Biodiversité s'inverse! Nos programmes de conservation ne visent pas uniquement à assurer l'avenir des tigres, des pandas, des baleines et de toute la diversité de la vie que nous aimons et chérissons sur Terre. Cela va plus loin.

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Pascal Canfin, Directeur général du WWF France En moins d'un demi-siècle, nous avons perdu 60% des populations d'animaux sauvages de la planète: un rythme cent à mille fois supérieur au taux naturel. Rapport planète vivante 2018 wwf. Des mesures à prendre Des mesures internationales et nationales doivent être prises pour empêcher la disparition du vivant sur la planète. Pour parvenir à enrayer la disparition du vivant sur la planète, il est indispensable de repenser en profondeur notre manière de produire et de consommer. Pour le WWF, cela doit passer: Au niveau international, par un accord ambitieux sur la protection de la nature qui devrait être adopté en 2020, lors de la conférence mondiale sur la biodiversité à Pékin, avec un objectif de zéro perte nette de biodiversité en 2030; Au niveau national, par une action concrète dans les secteurs ayant un impact majeur sur la biodiversité. En matière d'agriculture, principale responsable de la disparition de la nature et de 70% de la déforestation, le WWF France demande un plan ambitieux de lutte contre la déforestation importée et un co-portage de la PAC par les ministères en charge de l'écologie et de l'agriculture.

Pour la dégradation des sols, l'alerte est au rouge. L'acidification de l'océan et la ressource en eau douce n'en sont pas loin. Quant aux polluants chimiques, de type pertubateurs endocriniens, métaux lourds et plastiques, nous ne savons pas encore quel est le seuil critique. Les technologies et une meilleure gestion des sols ont légèrement amélioré la capacité de renouvellement des écosystèmes, note le WWF, mais cela n'a pas compensé l'empreinte écologique de l'homme, trois fois plus marquée depuis 50 ans. Forêts en déclin Près de 20% de la forêt amazonienne, la plus grande du monde, a disparu en 50 ans. Dans le monde, les forêts tropicales continuent de reculer, principalement sous la pression des industries du soja, de l'huile de palme et de l'élevage. Que dit le rapport Planète Vivante - Le Point. Entre 2000 et 2014, le monde a perdu 920. 000 km2 de forêts intactes, une surface quasi égale à la France et l'Allemagne réunies. Selon des données satellitaires, ce rythme a crû de 20% de 2014 à 2016 par rapport aux 15 ans précédents.