Scission De Copropriété

Wednesday, 31 July 2024

Une scission de copropriété permet de diviser une copropriété existante en plusieurs bâtiments pour en faciliter la gestion. Ce dispositif s'applique notamment aux copropriétés de grande taille. Qu'est-ce qu'une scission de copropriété et comment faire? On vous explique tout dans notre article dédié. ‍ Qu'est-ce qu'une scission de copropriété? Scission de copropriété de. Scission de copropriété: définition La scission de copropriété est définie par l' article 28 de la loi du 10 juillet 1965. Elle advient lorsqu'une copropriété existante est divisée, en retirant de celle-ci un ou plusieurs bâtiments. Ainsi, une grande copropriété peut être divisée en plusieurs petites copropriétés ou une unique copropriété et un ou plusieurs bâtiments indépendants. C'est d'ailleurs souvent le cas dans une copropriété horizontale. La copropriété horizontale est similaire à la copropriété verticale dans le sens où les copropriétaires possèdent un lot privatif ainsi qu'un "morceau" de partie commune. C'est ce qu'on appelle les tantièmes.

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Quatrième étape: Le recours contre la décision Si les demandeurs au retrait n'obtiennent pas satisfaction, ils peuvent contester la décision de refus du retrait en saisissant le Tribunal dans un délai de deux mois à compter de la notification du procès-verbal de l'assemblée générale. La scission judiciaire est prévue par l'article 29-8 de la loi du 10 juillet 1965 (ancien article 29-4 de la même loi). Valeur des parties communes en cas de scission de copropriété : une nouvelle étude par un membre de la CNEJI, l’expert Nicolas BENOIT | Compagnie Nationale des Experts de Justice Immobilier. Cela suppose la nomination d'un administrateur provisoire, ayant pour mission d'établir un rapport reprenant les éléments exigés dans le cadre d'une scission volontaire. L'article 29-8 de la loi précitée évoque une situation dans laquelle « la gestion et le fonctionnement normal de la copropriété ne peuvent être rétablis autrement ». Le recours semble limité à la seule hypothèse d'une copropriété en difficulté, toutefois, l'argument tenant à l'abus de majorité se développe en jurisprudence afin d'obtenir l'annulation de la résolution refusant le retrait ainsi que des dommages-intérêts. Il ressort de la jurisprudence que « la reconnaissance d'un abus de majorité suppose que certains copropriétaires aient obtenu par des manœuvres une décision contraire aux intérêts collectifs ou préjudiciables à un ou plusieurs copropriétaires.

Quoi qu'il en soit, il résulte des écritures et des productions que la part de charges communes générales réglées annuellement par les époux I. ne s'élevant qu'à 2'500 EUR, la répartition entre les 120 copropriétaires restants ne s'élèverait qu'à 20, 66 EUR pour chacun d'eux par an, soit 1, 72 EUR par mois. Il ne peut être raisonnablement soutenu que cette augmentation est de nature à constituer une véritable modification des conditions de jouissance par les copropriétaires restants, de leurs lots privatifs. Un refus pour ce seul motif peut donc être qualifié d'abusif. Scission de copropriété horizontale. – En ce qui concerne en second lieu la question des droits à construire attachés au sol, les époux I. soutiennent que la scission n'est assujettie à aucune condition de contrepartie financière et n'implique pas par elle-même le versement d'une somme. S'il est exact que l'article 28 ne prévoit pas expressément de contrepartie financière ou d'indemnité à la scission, il prévoit que l'assemblée générale doit statuer notamment sur « les conditions financières nécessitées par la division ».