« Habiter L’infini » Récompensé Par Le Grand Prix Européen De L’innovation - Real Estech

Wednesday, 31 July 2024

Eric-Cassar (crédits: Arkhenspaces) Architecture subtile « L'architecture est un art qui n'est pas fini. Il se finit avec la vie qui vient à l'intérieur ». À 39 ans, Eric Cassar est le fondateur du bureau d'architecture, d'urbanisme et de design Arkhenspaces, qu'il a ouvert en 2005. Passionné d'art et de littérature, il travaille depuis plusieurs années à concevoir une ville qui parvienne à la fois à embrasser la révolution numérique et à susciter l'émotion. En effet, la connexion des citadins permet d'accumuler des données sur leur usage de la ville. Dès lors celle-ci peut être plus efficace notamment en termes énergétiques, mais aussi plus rationnelle et standardisée. Une crainte pour l'architecte pour qui « il ne faut pas perdre de vue que la ville doit émerveiller » et qui s'efforce donc d'injecter de l'aléatoire et de la sensibilité dans ses projets. Le 24 janvier 2015, Eric Cassar tient une conférence TEDx à Lyon sur le thème de la sérendipité. Il présente alors sa vision de la ville de demain où se combinent ville et nature, saisissable et insaisissable et où « l'exception est aussi importante que la règle ».

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Les prix de l'innovation L'architecte Eric Cassar imagine des bâtiments où la sphère intime est réduite au profit d'espaces communs mutualisés, réservables par le biais d'une « boussole numérique ». Le projet a reçu le Grand Prix « Le Monde » - Smart Cities. De son épaisse chevelure, une ou deux mèches se détachent régulièrement devant son visage. Il les laisse flotter devant ses yeux, le temps de penser intensément les réponses aux questions qu'on lui pose. A 39 ans, Eric Cassar a un regard cérébral sur les concepts architecturaux à travers les âges, décline une analyse pointue des bouleversements actuels et témoigne d'une utilisation précoce des outils numériques évolutifs. Le tout a récemment inspiré un essai théorique ( Pour une ar(t)chitecture subtile, HYX, 208 p., 15 euros) ainsi qu'un projet assez ébouriffant, en rupture, baptisé « Habiter l'infini ». Son auteur, passionné d'art et de littérature, fut d'abord ingénieur – diplômé de l'Ecole spéciale des travaux publics de Paris –, avant de devenir architecte, spécialisé dans les espaces durables et les projets poético-futuristes.

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Eric Cassar, fondateur du cabinet d'architecte Arkhenspaces Eric Cassar, fondateur du cabinet d'architecte ArkhenSpaces, invente le logement du futur. Pendant deux ans, il a travaillé sur le projet « Habiter l'infini », récompensé par le Grand Prix Européen de l'Innovation Le Monde-Smart Cities en avril 2017. Pour ce passionné d'art et de littérature, le défi est le suivant: « En 1800, seulement 3% de la population mondiale était urbaine. Aujourd'hui, c'est 50%, et dans trente ans ce sera 75%. L'augmentation de la surface construite sera équivalente, d'ici 2050, à la taille de Paris tous les un à deux jours. » Pour relever ce défi, il a imaginé des logements intelligents en s'appuyant sur les technologies en vogue dans le secteur immobilier (smart building, smart city). En parallèle, pour réduire la surface moyenne par habitant, il souhaite augmenter la part des espaces communs au détriment des espaces privatifs. « Un bâtiment ou un îlot de bâtiments où la surface de la sphère intime de chaque foyer est réduite au profit d'une grande variété d'espaces mutualisés, gérés grâce au numérique entre les habitants.

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Les concevoir à partir du concept d'n-spaces, c'est considérer ensemble les relations physiques et digitales, en proposant des systèmes architecturaux liés pour amplifier et élargir le champ des échanges et des sensations, tout en augmentant la flexibilité et la diversité des atmosphères donc la résilience de nos lieux, territoires, de nos villes et de nos vies. Eric Cassar Retrouver toutes les Chroniques des n-spaces

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Pour combien de... [Lire la suite] Une trace physique s'inscrit dans l'espace géographique. Elle est mono-lieu. Une trace hybride (physique et digitale) est multi-lieux. Elle peut générer des « alias », s'inscrire simultanément dans plusieurs lieux virtuels et pas uniquement dans le double numérique du lieu physique dont elle reste... [Lire la suite] Trace et conservation. Recommencer comme avant le confinement reviendrait à faire consciemment courir un risque pour la préservation de l'humanité et de son devenir. Cette crise a montré que le changement était possible et pas si compliqué. Il y a une occasion à saisir. La technologie est (dans) la... [Lire la suite] Confinement: maintien d'un être vivant (animal ou plante) dans un milieu de volume restreint et clos. Alors où trouver de l'espace?

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Haus-Rucker-Co Environment Transformers (Vienna 1968) @Gerald_Zugmann Un petit virus qui se promène, se multiplie et se transmet et ce sont nos modes de vie qui changent complètement, questionnant l'air, l'espace et le mouvement. La propagation est grande et rapide (même si elle pourrait l'être davantage encore – considérons cet épisode comme un premier entrainement -). Le premier moyen de l'endiguer est la distanciation sociale. La propagation du virus est fonction d'au moins trois attitudes qui diffèrent selon les cultures: – la proxémie ou distance sociale (cf la dimension cachée d'Edward T. Hall); – l'aptitude à suivre et respecter les consignes collectives; – la capacité de résilience et l'état d(e l)'esprit (ne pas être désespéré et résister). En fonction de ces paramètres, entre autres, ce petit virus se promène différemment et il fait plus ou moins de dégâts. L'architecture, comme art de créer des environnements, est une extension de notre enveloppe corporelle. Que peut-elle faire pour nous protéger?

Définir l'architecture comme instrument d'environnements ne désigne pas pour autant le champ instrumental. L'origine du jeu (l'action) peut puiser autour de nombreuses sources. Comme il existe des centaines de types d'instruments de musique, il doit pouvoir exister une infinité de types d'instruments d'environnements. Même si des familles se constitueront, chaque instrument, chaque ar(t)chitecture différera, jouant davantage avec les sons, les déplacements physiques, les mémoires numériques, le climat, les émotions, l'affluence, les rencontres, etc. Ainsi le travail de l'architecte ne crée plus seulement un décor utile mais un décor unique, actif, activable par plusieurs « sujets »: humains, vivants et non vivants. Le jeu L'instrument doit pouvoir accueillir, combiner, jouer avec le prévisible, l'imprévisible et les actions d'acteurs multiples et divers. Même si certaines règles du jeu dépendent de l'instrument lui-même c'est-à-dire de l'architecture (physique et numérique) du lieu. Il se joue généralement à plusieurs: – les habitants (2): propriétaires, gestionnaires, ou occupants.