Nul Homme N&Rsquo;Est Une Île, Un Tout Complet En Soi ; Chaque Homme Est Un Morceau Du Continent, Une Part Dalembert Louis-Philippe – Dico – Citations

Wednesday, 31 July 2024

Alors que chez Donne la vue, le toucher, le goût et l'appétit sont affaiblis, l'ouïe est le sens sur lequel tout repose et le convainc «de l'indissoluble solidarité de toute l'humanité» dans la mort (Lemonde, «Préface». p. 12). Tout homme est une ile maurice. « Aucun homme n'est une île, un tout, complet en soi; tout homme est un fragment du continent, une partie de l'ensemble; si la mer emporte une motte de terre, l'Europe en est amoindrie, comme si les flots avaient emporté un promontoire, le manoir de tes amis ou le tien; la mort de tout homme me diminue, parce que j'appartiens au genre humain; aussi n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas: c'est pour toi qu'il sonne ». (Wikipedia, «John Donne») «Nul homme n'est une île, complète en elle-même; chaque homme est un morceau du continent, une part de l'ensemble; si un bout de terre est emporté par la mer, l'Europe en est amoindrie, comme si un promontoire l'était, comme si le manoir de tes amis ou le tien l'était. La mort de chaque homme me diminue, car je suis impliqué dans l'humanité.

Tout Homme Est Une Ile De Ré

Malgré son aversion pour le genre humain, Morandi protège l'environnement de Budelli avec ferveur et éduque les visiteurs estivants sur l'importance de respecter et de protéger ce précieux écosystème. « Je ne suis ni botaniste ni biologiste », dit Morandi. « Oui, je connais les noms des plantes et des animaux, mais mon travail est très différent. Je voudrais que les gens comprennent que nous devons essayer de ne pas regarder la beauté, mais bien de ressentir la beauté les yeux fermés ». Les hivers à Budelli sont à la fois beaux et solitaires. Morandi vit de longues périodes - jusqu'à vingt jours - sans aucun contact humain. Il trouve du réconfort dans l'introspection que ce temps lui offre, et s'assoit souvent sur la plage avec comme uniques compagnons le bruit du vent et le spectacle des vagues. Tout homme est une ile de ré. « Je suis en quelque sorte en prison ici », dit-il. « Mais c'est une prison que j'ai choisie. » Morandi passe le temps avec des activités créatives. Il sculpte le bois de genévrier, trouvant des visages cachés dans leurs formes nébuleuses.

Tout Homme Est Une Ile De France

La première des trois méditations, qui portent sur le son des cloches de l'église voisine, est la seizième dont l'exergue s'écrit: «Par les cloches de l'église mitoyenne, on rappelle chaque jour mon enterrement dans les funérailles des autres. » La dix-septième méditation a pour exergue: «Maintenant cette cloche qui sonne doucement pour un autre me dit "Tu dois mourir"». Dans cette méditation, John Donne déclare: «No man is an island, entire of itself... ». Il aurait prononcé cette phrase lors du décès de son épouse en 1617. La suite de cette phrase, devenue célèbre, aurait inspire à Hemingway * le titre de son roman Pour qui sonne le glas. Ci-dessous, nous donnons de ce passage deux traductions, celle de Franck Lemonde et celle de Wikipedia, article «John Donne». Notons que Wikipedia traduit «pour qui sonne le glas» et Lemonde: «pour qui la cloche sonne». Ce dernier donne comme raison de son choix: Donne écrit bell (cloche) et non pas knell (qui signifie proprement les glas). Aucun homme n'est une île, complet en soi-même; chaque être humain est une partie du continent, une partie du tout.. Le son de la cloche, apparemment plus neutre, peut être interprété comme «la mort possible de tout un chacun», mais aussi de la mienne.

Malgré la poussière les recouvrant de leur lyrisme résolument dépassé, ce sont ces mots du poète John Donne qui, tels des flocons lancés par petites poignées du ciel, tombent délicatement sur moi, tandis que je pose le pied sur l'île. Tout homme est comme une île - ATD Quart Monde International. « No man is an island […] Any man's death diminishes me, because I'm a man involved in mankind, and therefore never send to know for whom the bell tolls, it tolls for thee. » L'île Verte, toute de blanc vêtue, auréolée de sa lumière nordique, m'accueille en me faisant à nouveau l'effet d'une maison, moi qui n'y possède rien, si ce n'est une accointance de cœur qui m'y ramène, quand j'ai besoin de toucher terre, dans un ailleurs qui ne se trouve plus du côté connu des choses. J'y retrouve aussi ce précieux lien à Brigitte Bournival, psychologue, psychanalyste et insulaire, qui me reçoit dans ce qu'elle a nommé « Les jardins de la mémoire ». Elle y offre aux thérapeutes et aux artistes une forme de résidence toute particulière, qui permet de recréer l'espace nécessaire à l'écoute de l'autre, d'approfondir ce qui a besoin de se dire tout en recevant quelque chose des puissances de la nature sauvage du territoire.