Pour Rire Pour Passer Le Temps - Ô Ciel... - Lazzi Zanni

Thursday, 11 July 2024

théâtre 50 minutes Un texte coup de poing, absurde et obscurément drôle, dans lequel Sylvain Levey pousse à l'extrême la violence du rapport dominants – dominés. Quatre hommes jouent à la torture. Trois bourreaux, une victime: 2 et 3 encouragent 1 à frapper 4 qui se laisse faire. Devant l'absurdité de la situation, les questions naissent: qu'est-ce qui pousse un homme à frapper, un à encaisser et les autres à encourager cela? En élargissant le focus et en décortiquant les rapports humains, nous découvrons une multiplicité de violences plus subtiles qui nous permettent de comprendre un peu mieux ce qui se joue fondamentalement. Sylvain Levey va à l'essentiel. Il ne pose pas de cadre (ni spatial ni politique) ni ne dessine réellement ses personnages. Ils n'existent que par le rôle qu'ils endossent dans ce jeu (bourreau ou victime). Mais à chaque réplique, on sent que la situation pourrait s'inverser. POUR RIRE POUR PASSER LE TEMPS — SYLVAIN LEVEY - Théâtre de l'ÉphémèreThéâtre de l'Éphémère. Tout d'abord, une hiérarchie se dessine dans le groupe de dominants. Construite en pyramide, elle permet de comprendre ce qui pousse à la domination de l'autre.

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Pour Rire Pour Passer Le Temps Libre

On se rappelle l'expérience de psychologie conduite par Milgram à l'université de New Haven (USA) dans les années 60 et qui avait pour objectif d'étudier comment un homme « normal » sous tous rapports, pouvait obéir à un ordre contraire à sa morale personnelle en délivrant – du moins le croyait-il – à un sujet des décharges électriques de plus en plus intenses. Sauf que, dans l'expérience précitée, aucune violence n'était effective, seules des paroles persuasives le convainquaient d'agir ainsi sur l'homme (un acteur en fait) placé derrière une vitre. Là aussi le sujet 1, est exposé – du moins au départ – aux seules injonctions verbales auxquelles il se soumet très vite, s'arrangeant avec sa conscience, mais tapant lui sauvagement et directement avec ses poings sur sa proie désignée. Pour rire pour passer le temps - Théâtre du Champ de Bataille. La scène 2 voit la violence monter encore d'un cran. « – Regarde, que vois-tu? – Un homme, les deux genoux à terre. Il tremble… – Il a peut-être froid… Ou il a honte de ce qu'il est… Continuons, que remarques-tu?

Pour Rire Pour Passer Le Temps Jean Ferrat

Chaque projet est unique et lieu d'expérimentations, dans la forme comme dans la réflexion artistique. La ligne de travail de la compagnie se dessine au fil des projets mais déjà, se précise une volonté de défendre la notion d'engagement. Dans les propos qu'ils exposent, dans l'énergie du plateau, nos spectacles se veulent vivants, brûlants, explosifs ou drôles. La dérision est un filtre très précieux dans notre travail car il nous donne une liberté de ton et de parole. Et la question de l'engagement est un véritable marqueur de la théâtralité, que nous souhaitons forte, foisonnante, décollée du réel. Nous menons également différentes actions pédagogiques sous forme d'ateliers, d'interventions ou de stage. C'est une activité que nous cherchons toujours à développer, dans un cadre pédagogique ou en médiation autour de nos spectacles. Pour rire pour passer le temps джованни мирабасси. L'auteur Né en 1973, Sylvain Levey est comédien et auteur. Il travaille principalement dans la compagnie Felmur sous la direction de Gweltaz Chauviré et dans la compagnie Zusvex sous la direction de Marie Bout.

Les mots ne semblent plus être que le catalyseur du corps hésitant, et quant à la pensée… On ne sait plus ce qui prédomine, ce qui est instrument. On sait juste qu'il y a là quelque violente métaphore difficile à conjurer. Manon Ona