Poème Du Chat

Thursday, 11 July 2024
LA PRIÈRE DU CHAT A MON MAÎTRE... Ne me prends pas pour esclave, Car j'ai en moi le got de la libert. Ne cherche pas deviner mes secrets, Car j'ai en moi le got du mystre. Ne me contrains pas aux caresses, Car j'ai en moi le got de la pudeur. Ne m'humilie pas Car j'ai en moi le got de la fiert. Ne m'abandonne pas, Car j'ai en moi le got de la fidlit. Sache m'aimer et je saurai t'aimer Car j'ai en moi le got de l'amiti... LE CHAT Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux; Retiens les griffes de ta patte, Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux, Mêlés de métal et d'agate. Poésie Le Chat de Maurice Carême - poèmes et poésies. Lorsque mes doigts caressent à loisir Ta tête et ton dos élastique, Et que ma main s'enivre du plaisir De palper ton corps électrique, Je vois ma femme en esprit. Son regard, Comme le tien, aimable bête, Profond et froid, coupe et fend comme un dard, Et, des pieds jusques à la tête, Un air subtil, un dangereux parfum, Nagent autour de son corps brun. udelaire - Les Fleurs du Mal Mon matre, mon ami Toi qui m'offre la douce quitude de ton foyer.
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Poème Du Chat 2020

Je suis le chat de l'infortune, Le trublion du clair de lune Qui vous réveille dans la nuit Au beau milieu de vos ennuis. Je suis le chat des maléfices Condamné par le Saint-Office; J'évoque la superstition Qui cause vos malédictions. Je suis le chat qui déambule Dans vos couloirs de vestibules, Et qui fait ses petits besoins Sous la porte cochère du coin. Je suis le félin bas de gamme, La bonne action des vieilles dames Qui me prodiguent le ron-ron Sans souci du qu'en dira-t-on. Epargnez-moi par vos prières Le châtiment de la fourrière Où finissent vos émigrés Sans demeure et sans pedigree. Henri Monnier, Les chansons du Chat Noir, 1881-1886 Le Chat Le mien ne mange pas les souris; il n'aime pas ça. Il n'en attrape une que pour jouer avec. Quand il a bien joué, il lui fait grâce de la vie, et il va rêver ailleurs, l'innocent, assis dans la boucle de sa queue, la tête bien fermée comme un poing. Poème du chat 2020. Mais à cause de ses griffes, la souris est morte. Jules Renard, Histoires Naturelles, 1896 Entrechat Longue oreille, des crocs intacts, des vrais ivoires, Le corps svelte quoique râblu, Son beau pelage court et gris à barres noires Lui faisant un maillot velu; Des yeux émeraudés, vieil or, mouillant leur flamme Qui, doux énigmatiquement, Donnent à son minois le mièvre et le charmant, D'un joli visage de femme.

Poème Du Chat Francais

Belaud n'était point mal-plaisant: Belaud n'était point malfaisant; Et ne fit onq' plus grand dommage Que de manger un vieux fromage, Une linotte, & un pinson Qui le fâchaient de leur chanson; Mais quoi, Magny, nous-mêmes hommes Parfaits de tous points nous ne sommes. Belaud n'était point de ces chats Qui nuit & jour vont au pourchas, N'ayant souci que de leur panse: Il ne faisait si grand dépense, Mais était sobre à son repas, Et ne mangeait que par compas. Aussi n'était-ce sa nature De faire partout son ordure, Comme un tas de chats, qui ne font Que gâter tout par où ils vont. Épitaphe d'un chat, poème de Joachim Du Bellay - poetica.fr. Car Belaud, la gentille bête, Si de quelque acte moins qu'honnête Contraint possible il eût été, Avait bien cette honnêteté De cacher dessous de la cendre Ce qu'il était contraint de rendre. Belaud me servait de jouet: Belaud ne filait au rouet, Grommelant une litanie De longue & fâcheuse harmonie; Ains se plaignait mignardement D'un enfantin miaulement. Belaud (que j'aie souvenance) Ne me fit onq' plus grand' offense Que de me réveiller la nuit, Quand il entroyait quelque bruit De rats qui rongeaient ma paillasse: Car lors il leur donnait la chasse, Et si dextrement les happait, Que jamais un n'en échappait.

Poème Du Chat Libre

Publié le 30 Mai 2010 par chriswac Publié dans: #POEMES Chats.. ticles A Tio-Tio I Quand tes yeux peu à peu changeront de couleur Emporte avec toi ton jardin retrouvé Et mes caresses folles Et mon amour qui ne t'a pas sauvé. Poème du chat meaning. II Il t'a mis dans un sac poubelle Il m'a proposé de te garder dans son congélateur Il m'a dit de t'enterrer vite A cause de la décomposition Et moi Je ne pouvais rien contre ses mains professionnelles J'aurais voulu te bercer doucement Et te parler sans fin Mais j'ai signé un chèque Et je n'ai pas giflé cet homme qui me disait Ne vous en faîtes pas vous en prendrez un autre. III Animal en rond autour de ton coeur Ils s'approchent de toi les oiseaux fascinants Et ne font pas trembler tes vibrisses Ni se tendre ton regard Comme une corde qui va rompre Elle ne te fait pas lever ma voix Ni venir en dansant Les yeux mi-clos Comme les mains qui vont s'ouvrir Qui a cessé De battre. IV Dors en paix Dans mon vieux pull Où tu as feint d'ignorer La piqûre qui violentait ta veine Sous le houx Qui prépare ses fruits rouges De Noël.

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Chat, chat, moustacha! Bois ton lait, mange ta soupe, Si tu lèches ta soucoupe Tu deviendras grand. Chat, chat, moustacha! Maman est dans sa cachette Qui tricote des chaussettes Pour tous ses enfants chats! Ron, ron! MON PETIT CHAT J'ai un petit chat Petit comme ça, Je l'appelle Orange. Je ne sais pourquoi jamais il ne mange Ni souris ni rat C'est un chat étrange Aimant le nougat et le chocolat. Mais c'est pour cela, dit tante Solange Qu'il ne grandit pas Maurice CARÊME QUAND LE CHAT Quand Le chat Met ses Chaussettes, C'est la fête Aux souricettes. Quand Le chat Joue au Cerceau, C'est la fête Aux souriceaux. Jean-Luc MOREAU LE CHAT ET LE SOLEIL Le chat ouvrit les yeux, Le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, Le soleil y resta, Voilà pourquoi, le soir, Quand le chat se réveille, J'aperçois dans le noir Deux morceaux de soleil. Poème Le chat - XLVII par Charles BAUDELAIRE. LE PETIT CHAT BLANC Un petit chat blanc qui faisait semblant d'avoir mal aux dents disait en miaulant: «Souris mon amie j'ai bien du souci. Le docteur m'a dit: Tu seras guéri si entre tes dents tu mets un moment délicatement la queue d'une souris.

Mon Dieu! quel passe-temps c'était Quand ce Belaud virevoltait, Folâtre autour d'une pelote! Quel plaisir, quand sa tête sotte Suivant sa queue en mille tours, D'un rouet imitait le cours! Poème du chat francais. Ou quand, assis sur le derrière Il s'en faisait une jartière; Et montrant l'estomac velu, De panne blanche crêpelu, Semblait, tant sa trogne était bonne, Quelque Docteur de la Sorbonne! Ou quand, alors qu'on l'animait, À coups de patte il escrimait, Et puis apaisait sa colère, Tout soudain qu'on lui faisait chère. Voilà, Magny, les passe-temps, Où Belaud employait son temps; N'est-il pas bien à plaindre donques? Au demeurant tu ne vis onques Chat plus adroit, ni mieux appris À combattre rats & souris. Belaud savait mille manières De les surprendre en leurs tanières, Et lors leur fallait bien trouver Plus d'un pertuis, pour se sauver: Car onques rat, tant fût-il vite, Ne se vit sauver à la fuite Devant Belaud. Au demeurant Belaud n'était pas ignorant: Il savait bien, tant fut traitable, Prendre la chair dessus la table, J'entends, quand on lui présentait; Car autrement il vous grattait, Et avec la patte friande De loin muguetait la viande.