Femmes À La Caméra Ce

Thursday, 1 August 2024

Oui... Aller chez un psy est un phénomène récent au Maroc, même pour la dépression. Pour les gens, quand on parle de psy, c'est qu'on est fou alors que de nombreuses personnes sont dépressives mais qui ne le savent pas. C'est votre deuxième long métrage en tant que réalisateur. Est-ce facile de faire des films au Maroc aujourd'hui? Ce n'est pas facile, mais nous sommes aidés par l'Etat. Je crois que nous sommes le premier pays en Afrique à avoir instauré l'avance sur recettes à la française. Une aide existe depuis trente ans mais l'avance sur recettes date d'une vingtaine d'années. Le Maroc soutient ainsi une quinzaine de longs métrage en moyenne par an. Il y a une volonté politique d'aider le cinéma d'autant que notre pays est une destination de tournage à l'international. Il y a beaucoup de films qui se tournent chez nous. Femmes à la caméra tv. Il n'y a donc pas de raison que nous ne tournions pas nos propres images. L'aide permet de disposer d'une production dont se dégage une certaine qualité. Les Femmes du pavillon J de Mohamed Nadif Avec Assma El Hadrami, Jalila Talemssi, Imane Elmechrafi, Rim Fethi et Mohamed Nadif Sortie française: 11 mai 2022

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En premier lieu, Julija qui rêve de quitter cet environnement enchanteur devenu à ses yeux une prison sans barreaux. Sensuel et émouvant Pour rendre compte des aspirations de sa jeune héroïne et radiographier les ressorts du machisme inscrit si profondément dans la culture locale, Antoneta Alamat Kusijanovic évite à chaque instant le didactisme et les bavardages. On a envoyé une caméra à 30 000 mètres d'altitude !. « Avec 'Murina', raconte la cinéaste de trente-six ans, je voulais explorer les tensions qui apparaissent lorsqu'un étranger vient perturber l'équilibre d'une famille, en encourageant une jeune fille à remettre en cause la mentalité qu'elle a connue toute sa vie. Julija vit dans un paradis terrestre sur son île croate, mais aussi dans une société obsédée par l'enrichissement rapide, quitte à se vendre soi-même, et dans une société, aussi, où la puissance d'une fille est prise pour une faiblesse du père. » A bonne distance de ses personnages et tirant le meilleur profit des somptueux décors insulaires qu'elle filme avec une inspiration de chaque plan, la cinéaste met en scène une fiction sensuelle et émouvante où elle sonde les attirances, les tensions et les peurs qui étreignent ses protagonistes.

Notamment quand elles sont sans défense, éprouvées par les injonctions sociales et la multiplicité des agressions dont elles font l'objet. Le quatuor de comédiennes réuni par Mohamed Nadif donne admirablement vie à ce tableau complexe et multiforme de femmes en lutte pour reprendre leur vie en main. Entretien avec le réalisateur marocain. "Les femmes du pavillon J" : l'amitié pour vaincre le spleen. franceinfo Afrique: pourquoi décide-t-on de poser sa caméra dans un pavillon psychiatrique dédié aux femmes? Mohamed Nadif: J'y suis allé avec ma femme Assma El Adrami (co-scénariste du film dans lequel elle joue également le rôle d'Amal, NDLR) pour rendre visite à une proche. Ce qui m'a d'abord interpellé, c'est le lieu: j'imaginais autre chose. J'avais l'impression que c'était un lieu joyeux parce que les femmes étaient entre elles, libres… En rentrant dans ce pavillon, j'avais d'ailleurs été accueilli par une patiente avec une chanson que j'ai utilisée dans le film. Cet accueil m'a donné cette impression que toutes ces femmes, à force d'être emmerdées à l'extérieur − je m'excuse du terme (sourire) −, se sentent bien entre elles.