A Qui La Faute Victor Hugo

Thursday, 1 August 2024

Commentaire de texte: A qui la faute? Victor HUGO. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 12 Mars 2017 • Commentaire de texte • 1 658 Mots (7 Pages) • 9 079 Vues Page 1 sur 7 I. La Bibliotheque en poesie OBD: Écriture poétique et quête de sens, du Moyen Âge à nos jours. PB: Quelle image du livre se dégage de chaque poème et que nous dit-elle de la vocation du poète ou du but de la poésie? Victor HUGO, "A qui la faute? ", L'année terrible, 1871 Victor Hugo (1802-1885): Mouvement: Romantisme; écrivain, romancier, poète, dramaturge. ( Qq œuvres: "Notre Dame de Paris" 1831 _ "Les Misérables" 1862 _ "Les travailleurs de la mer" 1866. ) C'est un poéme dominé part un dialogue, qui est dominé par une tirade (si nous étions au théâtre) Ce n'est pas de la poésie pure, c'est aussi un texte argumentatif: Il pose dès le titre une question au lecteur "A qui la faute? ", c'est aussi une question politique, est-ce la faute de ce jeune garçon qui n'a pas appris a lire, ou a la société qui ne lui a pas permis d'apprendre a lire.

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Dans À qui la faute?, rédigé en juin, il dialogue avec les pyromanes. Contre la guerre civile, il chante le Progrès; la liberté découle de l'avancée des connaissances en l'homme. Mais, aujourd'hui, nous le savons, étudier ne suffit pas pour aimer. En témoignent tant de djihadistes bacheliers. Que retenir alors de ce poème au-delà de son appel à plus de charité? Peut-être d'abord un lexique de la foi pour glorifier le combat contre les préjugés. Convaincu que « le mal, c'est la matière », Victor Hugo crée une religion à coup de métempsycoses et de libre arbitre pour expliquer notre ascension vers la lumière: un idéalisme parfois difficile à digérer. Mais, c'est là sans doute une contrepartie nécessaire au sérieux avec lequel il tient son rôle d'« homme des utopies », de « rêveur sacré ». Et, si la poésie se doit d'affronter l'angoisse métaphysique, alors demandons-nous si nos arts conservent cette force magique: donner du sens à nos présents. Seule une culture moribonde se laisserait sacrifier.

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Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints. Le livre en ta pensée entre, il défait en elle Les liens que l'erreur à la vérité mêle, Car toute conscience est un noeud gordien. Il est ton médecin, ton guide, ton gardien. Ta haine, il la guérit; ta démence, il te l'ôte. Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute! Le livre est ta richesse à toi! c'est le savoir, Le droit, la vérité, la vertu, le devoir, Le progrès, la raison dissipant tout délire. Et tu détruis cela, toi! - Je ne sais pas lire. ______________________ NB: Un des tous premiers textes de Victor Hugo que j'avais appris par cœur à l'école primaire; je l'ai toujours en mémoire et je ne l'ai jamais oublié. Evzone Partager Proposé par Auteur 02-09-2020 Couverture

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VIII Tu viens d'incendier la Bibliothèque? — Oui. J'ai mis le feu là. — Mais c'est un crime inouï! Crime commis par toi contre toi-même, infâme! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme! C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler! Ce que ta rage impie et folle ose brûler, C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage! Le livre, hostile au maître, est à ton avantage. Le livre a toujours pris fait et cause pour toi. Une bibliothèque est un acte de foi Des générations ténébreuses encore Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore. Quoi! dans ce vénérable amas des vérités, Dans ces chefs-d'œuvre pleins de foudre et de clartés, Dans ce tombeau des temps devenu répertoire, Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire, Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir, Dans ce qui commença pour ne jamais finir, Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles, Dans le divin monceau des Eschyles terribles, Des Homères, des Jobs, debout sur l'horizon, Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison, Tu jettes, misérable, une torche enflammée!

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De tout l'esprit humain tu fais de la fumée! As-tu donc oublié que ton libérateur, C'est le livre? Le livre est là sur la hauteur; Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine, Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine Il parle, plus d'esclave et plus de paria. Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria. Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille; Ebloui, tu te sens le même homme qu'eux tous; Tu deviens en lisant grave, pensif et doux; Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître, Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître A mesure qu'il plonge en ton cœur plus avant, Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant; Ton âme interrogée est prête à leur répondre; Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre, Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs, Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs! Car la science en l'homme arrive la première. Puis vient la liberté. Toute cette lumière, C'est à toi, comprends donc, et c'est toi qui l'éteins!