Une Chambre À New-York - En Avant La Musique...!

Thursday, 1 August 2024

Elle porte une robe élégante longue et rouge et pianote légèrement quelques touches. Elle a la tête penchée, elle a l'air triste et seule. III. Interprétation * Dans la chambre à New York, 1932, c'est la nuit, un homme lit un document à une table ronde, une femme se détourne de sa propre absorption et de l'ennui, de toucher le clavier de piano avec un seul doigt. Elle semble méditer, comme prise dans le tourbillon de la réminiscence et de la nostalgie. Ils ne sont pas synchronisés, et leur distance les uns des autres est figurée dans l'acte simple d'une femme avec un visage ombragé sonner une note pour laquelle il n'y aura pas de réponse. On sent de l'attente, de la solitude dans chaque personnage. Hopper excelle dans la peinture, la discrétion de l'extérieur, des gens qui sont étrangers les uns aux autres. Le spectateur impliqué dans cette peinture est un citadin Hopper et Camus 4587 mots | 19 pages La peinture d'Edward Hopper & l'Étranger, d'Albert Camus Judith Meyer HK3 SOMMAIRE Introduction La peinture d'un monde absurde L'émergence du sentiment de l'absurde dans le quotidien Mise en scène d'une absurde comédie humaine « Le sentiment de l'absurde est un mal de l'esprit qui naît de la confrontation de l'appel humain avec le silence déraisonnable du monde » (Albert Camus) La solitude des êtres La lumière, une force destructrice?

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Edward Hopper Chambre À New York

Des œuvres aux intonations poétiques…. Sunny side 28886 mots | 116 pages d'Ilan Ziv), des enquêtes dans les univers de la science et de l'environnement (Le jeûne, une nouvelle thérapie? de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade) ou des arts (Léonard de Vinci - La restauration du siècle de Stan Neumann, La toile blanche d'Edward Hopper de Jean-Pierre Devillers) et de nombreuses séries «découverte». Les grands événements que vous découvrirez prochainement, du Diable s'habille en trader de Jean Crépu à L'islam au Louvre de Richard Copans en passant par Au nom d'Athènes de Fabrice…. 200 femmes 52268 mots | 210 pages (1861), Felix Holt (1866), et Middlemarch, étude de la vie de province (1871-1872). Elle est également l'auteur de plusieurs œuvres poétiques, d'une correspondance et d'un journal. Taylor Ina, A Woman Of Contradictions: The Life Of George Eliot, New York, William Morrow & Co, 1989. 20 © Eyrolles Pratique Pour aller plus loin Emily Dickinson Poétesse américaine (1830-1896) « Un mot peut vous inonder quand il vient de la mer.

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Room in New York Edward Hopper, 1932 Huile sur toile 73, 5 x 91, 5 Lincoln, University of Nebraska, Sheldon Memorial Art Gallery Un couple près d'une grande fenêtre ouvrant sur un bâtiment. L'homme se concentre sur son journal, alors que la femme joue du piano en passant son index droit sur une touche. Bien qu'elle joue du piano, son attention semble orientée vers l'homme. La couleur chaude de sa robe incite à penser qu'elle est affectueuse alors que l'homme, habillé dans des couleurs foncées reste insensible. Cette situation crée le sentiment d'un silence difficile, à peine entamé par les notes tristes du piano. L'extérieur de pierre semble emprisonner le couple dans la petite pièce. Bien que le tableau souligne l'isolement du couple, l'artiste a réalisé une oeuvre d'un parfait équilibre, d'une parfaite unité dans l'emboitement des couleurs et des rectangles de la composition.

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Envie aujourd'hui de vous reparler un peu d'un artiste peintre évoqué déjà plusieurs fois sur ce blog mais dont la force expressive continue à me toucher au plus haut point, j'ai nommé Edward Hopper (1882-1967). Edward Hopper, autoportrait, 1906 Peintre et graveur américain, Hopper exerça surtout son activité à New York où il se spécialise dans le naturalisme façon US ou la scène américaine. Témoin attentif des mutations de la société de son pays, son œuvre témoigne du désarroi d'un peuple face à l'univers des grandes villes et à l'individualisme de la civilisation occidentale. On sait que le mode de vie américain influence le nôtre et, qu'on le veuille ou non, les habitudes des terres d'outre Atlantique nous envahissent souvent aussi. On y trouve donc une matière à réflexion dépassant les clivages entre les cultures pour atteindre à une forme d'universalité. Si ses premiers tableaux représentent des vues de Paris, c'est qu'il fit un long séjour en France au cours duquel il fut très influencé par les impressionnistes et les fauves.

Dans le silence, chaque personnage vit une profonde solitude accentuée par la proximité paradoxale des corps. Ils sont si proches l'un de l'autre, mais si loin aussi. Tout cela crée un climat lourd et pesant. La séparation des âmes a déjà eu lieu. Suivra sans doute bientôt celle des corps. Ils n'ont rien à se dire et c'est bien là le tragique de l'« american way of life ». Hopper déclarait face à ce tableau quelques éléments confirmant cette lecture: « il ne s'agit pas d'une maison en particulier, mais plutôt de la synthèse d'impression multiples ». Confirmant, au-delà de l'anecdote non narrative de la toile, sa critique de la société dans sa globalité, le peintre vise à représenter une quotidienneté immobile, dénuée d'intimité. Il souligne l'écart entre l'homme et la femme qui laissent passer le temps comme s'ils étaient dans deux pièces séparées. Les personnalités effacées représentent l'un des mécanismes les plus tragiques de l'uniformisation des êtres humains dans les grandes métropoles.