La Nuit De Mai Alfred De Musset Commentaire De Texte

Wednesday, 31 July 2024
Dans un premier temps, nous évoquerons les étapes successives du début de la vie du poète, puis nous étudierons les apparitions du double. Alfred De Musset est un poète romantique, il use par conséquent de procédés propre à ce mouvement. La nuit de décembre fait parti du registre lyrique, caractéristique du romantisme, il s'agit de l'expression des états-d'âmes et des émotions intenses du personnage, il est souvent utilisé en poésie pour relater les sentiments du poète. Ceci est précisément un des points que nous allons aborder dans cette axe. Dans un premier temps, il est important d'analyser les moyens utilisés par le poète afin d'instaurer une relation de confiance avec le lecteur. Nous pouvons relever la récurrence du pronom personnel « je » ainsi que des déterminants possessifs et des pronoms personnels tel que « mon » ou « me » - « je restais un soir à veiller » (v. 2); « Dans mon livre ouvert il vient lire » (v. 9); « il me fit un salut d'ami » (v. 22) – qui nous renseignent sur une potentielle dimension autobiographique du poème créant par conséquent une proximité certaine avec le lecteur.
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LA MUSE Poète, prends ton luth et me donne un baiser; La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore, Le printemps naît ce soir; les vents vont s'embraser; Et la bergeronnette, en attendant l'aurore, Aux premiers buissons verts commence à se poser. Poète, prends ton luth, et me donne un baiser. LE POÈTE Comme il fait noir dans la vallée! J'ai cru qu'une forme voilée Flottait là-bas sur la forêt. Elle sortait de la prairie; Son pied rasait l'herbe fleurie; C'est une étrange rêverie; Elle s'efface et disparaît. Poète, prends ton luth; la nuit, sur la pelouse, Balance le zéphyr dans son voile odorant. La rose, vierge encor, se referme jalouse Sur le frelon nacré qu'elle enivre en mourant. Écoute! tout se tait; songe à ta bien-aimée. Ce soir, sous les tilleuls, à la sombre ramée Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux. Ce soir, tout va fleurir: l'immortelle nature Se remplit de parfums, d'amour et de murmure, Comme le lit joyeux de deux jeunes époux. Pourquoi mon coeur bat-il si vite?

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Alfred de Musset est l'un des auteurs les plus emblématiques de ce qu'on a appelé « le mal du siècle ». Il s'agit pour les auteurs romantiques de désigner un état mélancolique inséparable de la recherche poétique. Dans ce passage de La nuit de mai, Musset donne la parole à une muse qui s'adresse au poète et l'exhorte à puiser dans sa propre souffrance l'inspiration qui doit nourrir sacréativité. Elle fait appel, pour sa démonstration, à la métaphore du pélican, se sacrifiant pour nourrir ses petits. Il est donc question pour l'auteur, avec ce poème lyrique en alexandrins, de décrire et définir ce qu'est la poésie romantique, à l'aune des principes qu'il met dans la bouche de cette muse. Nous verrons dans un premier temps que la poésie est une « mission nourricière », puis nous tenteronsde cerner les différents aspects du « sacrifice » qu'est alors la poésie, avant de nous pencher sur la dimension romantique de l'allégorie, qui caractérise avec lyrisme la figure du poète. Le poète, à l'image du pélican, est en mission.

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Qu'ai-je donc en moi qui s'agite Dont je me sens épouvanté? Ne frappe-t-on pas à ma porte? Pourquoi ma lampe à demi morte M'éblouit-elle de clarté? Dieu puissant! tout mon corps frissonne. Qui vient? qui m'appelle? – Personne. Je suis seul; c'est l'heure qui sonne; Ô solitude! ô pauvreté! Poète, prends ton luth; le vin de la jeunesse Fermente cette nuit dans les veines de Dieu. Mon sein est inquiet; la volupté l'oppresse, Et les vents altérés m'ont mis la lèvre en feu. Ô paresseux enfant! regarde, je suis belle. Notre premier baiser, ne t'en souviens-tu pas, Quand je te vis si pâle au toucher de mon aile, Et que, les yeux en pleurs, tu tombas dans mes bras? Ah! je t'ai consolé d'une amère souffrance! Hélas! bien jeune encor, tu te mourais d'amour. Console-moi ce soir, je me meurs d'espérance; J'ai besoin de prier pour vivre jusqu'au jour. Est-ce toi dont la voix m'appelle, Ô ma pauvre Muse! est-ce toi? Ô ma fleur! ô mon immortelle! Seul être pudique et fidèle Où vive encor l'amour de moi!

Résumé du document Le 19ème siècle est un siècle ou de nombreux courants littéraires se rencontrent. Il y a le romantisme, qui privilégie pour la poésie le sens du poème, quitte à transgresser quelques règles classiques sur la forme du poème. Il y a aussi le parnasse, qui prône la forme avant tout, c'est ce qu'on appelle l'art pour l'art (... ) Sommaire Introduction I) La conception du poète selon Musset II) Cette conception est romantique Conclusion Extraits [... ] En 185, Alfred de Musset publie Le Pélican, un poème contenu dans le recueil La nuit de mai. Dans ce poème, il développe sa conception personnelle du poète par une métaphore avec un pélican. On peut dès lors se demander à quel courant littéraire s'apparente cette conception. Nous étudierons d'abord la conception du poète selon Musset, puis nous l'apparenterons à un genre littéraire. On peut tout d'abord relever au vers 32 que Musset ne parle pas de poètes, mais de grands poètes Cet adjectif qualificatif épithète donne à la conception du poète une dimension qui relèverait presque d'un idéal à atteindre, d'un but.

Dis-moi, quel songe d'or nos chants vont-ils bercer? D'où vont venir les pleurs que nous allons verser? Ce matin, quand le jour a frappé ta paupière, Quel séraphin pensif, courbé sur ton chevet, Secouait des lilas dans sa robe légère, Et te contait tout bas les amours qu'il rêvait? Chanterons-nous l'espoir, la tristesse ou la joie? Tremperons-nous de sang les bataillons d'acier? Suspendrons-nous l'amant sur l'échelle de soie? Jetterons-nous au vent l'écume du coursier? Dirons-nous quelle main, dans les lampes sans nombre De la maison céleste, allume nuit et jour L'huile sainte de vie et d'éternel amour? Crierons-nous à Tarquin: » Il est temps, voici l'ombre! « Descendrons-nous cueillir la perle au fond des mers? Mènerons-nous la chèvre aux ébéniers amers? Montrerons-nous le ciel à la Mélancolie? Suivrons-nous le chasseur sur les monts escarpés? La biche le regarde; elle pleure et supplie; Sa bruyère l'attend; ses faons sont nouveau-nés; Il se baisse, il l'égorge, il jette à la curée Sur les chiens en sueur son coeur encor vivant.