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Wednesday, 31 July 2024

Voyage au bout de la nuit I Une introduction au récit L'incipit s'ouvre un univers réaliste et historique. Il y a de nombreux indices spatiaux-temporels: "Poincaré", "bocks", "Clichy". L'auteur décrit une ambiance de café réaliste: "terrasse", "dames du café". C'est une conversation de bistrot. Les personnages sont enivrés par l'alcool. On peut relever la dimension autobiographique du récit. Ferdinand est un double de Céline. Le "ça" et le "moi" se confondent. Le narrateur et l'auteur aussi. C'est un voyage psychologique qui commence ("ça" et "moi", références à Freud? ) Le récit se met en place comme étant une plongée dans l'esprit de Bardamu. L'incipit sert bien à présenter le personnage principal. "Ça a débuté comme ça". Céline, Voyage au bout de la nuit - Incipit: «Ça a débuté comme ça». Les deux "ça", celui qui commence et celui qui termine la phrase d'introduction, soulignent bien le caractère familier du langage. C'est une introduction très inhabituelle. Les personnages s'expriment mal. On comprend qu'ils viennent d'un milieu social pauvre. L'oralité est utilisée, elle est écrite.

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Cependant, le brouillage des opinions ne fait que commencer car entre désaccord entre les deux amis: « C'est pas vrai » et accord final: « On était du même avis sur presque tout », e message d'ensemble n'est pas clair et il est difficile de prendre Bardamu pour un anarchiste et Ganate pour un nationaliste d'extrême droite! Cette incertitude sur les vraies idées exprimées semble expliquée par quelques remarques anodines faites par Bardamu sur son refus de la notion de race française: « pour montrer que j'étais documenté » et plus loin, à propos de son anarchie: « et tout ce qu'il y avait d'avancé dans les opinions Ainsi, Bardamu prend une posture intellectuelle progressiste. Incipit.fr | Voyage au bout de la nuit. Il n'a donc pas de conviction personnelle réfléchie. Et d'ailleurs, il s'excuse en disant:« je n'avais plus la tête très solide. Cette brève mais vivace discussion m'avait fatigué C'est alors qu'un régiment passe et Bardamu de se précipiter pour s'engager, lui le prétendu libertaire pacifiste, et Canate, le patriote, de lui crier: « Tes rien Ferdinand!

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C'est ainsi! Siècle de vitesse! qu'ils disent. Où ça? Grands changements! qu'ils racontent. Comment ça? Rien n'est changé en vérité. Incipit voyage au bout de la nuit commentaire youtube. Ils continuent à s'admirer et c'est tout. Et ça n'est pas nouveau non plus. Des mots, et encore pas beaucoup, même parmi les mots, qui sont changés! Deux ou trois par-ci, par-là, des petits… » Bien fiers alors d'avoir fait sonner ces vérités utiles, on est demeurés là assis, ravis, à regarder les dames du café. p. 13 Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Le livre de poche, Gallimard, c1932, 1952, 496 p. Édition numérique disponible à BAnQ ou à la Bibliothèque numérique de Montréal. Para servir. A propos Luc Jodoin Bibliothécaire Ce contenu a été publié dans Recommandation de lecture, Température et incipit, avec comme mot(s)-clé(s) Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

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Le langage familier de Bardamu ajoute à l'aspect comique: "trimbalage", "raté", "clignoteuses", "garce", "rigolais", de même que les expressions familières, les mauvaises tournures de phrases: "plein moi alors que j'en aurais", "des trucs et des machins", "par-dessus le marché". L'auto-dérision va jusqu'à une comparaison étrange: "Un véritable crapaud d'idéal". En quoi ce monologue fait-il office de bilan? I. La fin du voyage II. La fuite du temps III. La tonalité mélancolique En quoi cette méditation est-elle comique? I. Le langage de Céline II. Une rêverie burlesque III. L'auto-dérision Pourquoi peut-on dire que c'est la fin du voyage? I. Incipit voyage au bout de la nuit commentaire sur la photo. La mer, début et fin du voyage II. La vieillesse et le temps III. La mélancolie

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B – Un début in medias res Plus encore, nous sommes directement happés dans le récit, sans autre préambule que la première phrase, sorte d'introduction métatextuelle (c'est à dire comme une mise en abyme, par laquelle le romancier dirait au lecteur: « voilà comment je débute mon roman »). Cet incipit s'ouvre en effet sur cette déclaration paradoxale de Bardamu: « Moi, j'avais jamais rien dit. Céline, Voyage au bout de la nuit, Incipit : commentaire composé. Rien ». La voix narrative semble se contredire: elle n'a rien à dire, mais elle va parler pendant plusieurs centaines de pages. C'est le deuxième personnage, brièvement introduit, qui est la cause de la prise de parole: « C'est Arthur Ganate qui m'a fait parler ». L'utilisation du présent de l'indicatif nous plonge au cœur de la scène, entre les deux hommes attablés dans un café (« Je rentre avec lui », « on remarque », « qu'il me taquine »), donnant un sentiment d'immédiateté et de spontanéité de la narration. C – Un rôle tout de même informatif Nous ne savons rien du narrateur, qui parle à la première personne, si ce n'est qu'il s'exprime de manière relâchée et qu'il est étudiant en médecine (« un carabin lui aussi », sous-entendu: comme moi).