Le Chat Et L Oiseau Poésie

Wednesday, 31 July 2024

Lecture compréhension pour la 6ème – Poésie Le chat et l'oiseau Lisez le texte et répondez aux questions: Un village écoute désolé Le chant d'un oiseau blessé C'est le seul oiseau du village Et c'est le seul chat du village… Jacques Prévert, Histoires, Ed. Gallimard 1 funérailles = enterrement Questions de compréhension a) Qui sont les personnages principaux de cette fable? b) Pourquoi le chat, qui "a à moitié dévoré l'oiseau", assiste aux funérailles de l'oiseau? c) Que tente de faire le chat en s'adressant à la petite fille? d) Quel argument le chat utilise pour justifier le recours au mensonge? Maîtrise de la langue: – Identifiez le temps et le mode des formes verbales: – Identifiez la nature et la fonction des mots et groupes de mots: Exercice d'écriture, Pourquoi cette morale est-elle cruelle? Exercices en ligne Exercices en ligne: Français: 6ème Voir les fiches Télécharger les documents Le chat et l'oiseau – 6ème – Lecture – Poésie rtf Le chat et l'oiseau – 6ème – Lecture – Poésie pdf Correction Voir plus sur

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« Il était une fois un chat blanc qui vivait dans une grande et belle maison, ce chat était le plus beau chat du quartier. Les autres chats le traitaient avec respect car c'était le meilleur chasseur de tout le village. Aucune souris ne lui échappaient, elles finissaient irrémédiablement dans son estomac. Le Chat blanc chassait comme d'autre respire et les souris restaient tétanisées de peur devant lui, c'est à peine si elles n'accouraient pas elles-même sur ses griffes. Les chasser devenait pour le Chat de plus en plus ennuyeux. Les souris ne se débattaient même pas, ce n'était vraiment plus amusant. Le Chat commençait donc à s'ennuyer, quand un jour, où il paraissait au soleil sur le rebord d'une fenêtre, il aperçut un point noir dans le ciel. Le Chat plissa les yeux et vit que le point noir était en fait un oiseau, l'oiseau était loin, il ne le distinguait pas bien, mais il avait la certitude que cet oiseau était à croquer. Le Chat se lança donc un nouveau défit. "Les souris ne m'amuse plus", se dit-il, "mais ce petit oiseau est vraiment appétissant et je veux le manger. "

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Un chat bien ventru et gras, Fouinait sa truffe dans la broussaille Pour trouver quelque nid et en faire son repas. Il souhaitait ainsi sans trop d'effort faire bonne ripaille À quelques pas de là une mère oiseau, Couvait ses petits et vit le gros animal. Comprenant que sa cachette lui ferait vite défaut Elle vola au devant du danger pour épargner aux petits bien du mal, Et se posa à quelques mètres du vilain chat, En feignant une aile cassée Pour détourner l'attention du vil scélérat. Le gros matou ravi jusqu'aux oreilles se prit à rêvasser: « Voilà qu'un présent me tombe droit du ciel Dit-il en se léchant les babines. Ce repas sans effort a déjà à ma bouche le goût du miel Et ne risque pas de me casser les canines! » L'oiseau à ces mots dit à son ennemi: »Par pitié, on n'achève pas Ainsi les blessés, n'avez-vous donc aucune dignité? -Presque plus rien il est vrai, répondit le chat Croyez-vous Mère oiseau que nous allions faire un combat à l'épée? Sur ces paroles et sans pousser l'effort Il sautilla de joie vers l'oiseau qui ne bougea guère (La mère attendait que le chat s'éloigne du nid pour que ses petits échappent à la mort) Gros matou croyant toucher rapidement son salaire Fut surpris de voir soudain l'oiseau décoller Du sol et s'élever pour se poser à nouveau À quelques mètres du bel enrobé, Qui se voyait déjà lécher les os et la peau.

L'oiseau recommença, une fois, deux fois le stratagème Pour éloigner le gros misérable Qui était devenu tout à coup bien blême De fatigue et de rage à force de couvrir cette terre arable. Le chat épuisé reprit: « Allons, à quoi bon toute cette souffrance, Je peux t'épargner les maux que tu endures, Si tu me laisses t'accorder cette délivrance, Mais pour cela, il faut que cette lutte ne perdure, Plus longtemps; car ma foi, je commence à fatiguer! » La mère oiseau continua à feindre la blessure, Trois fois, quatre fois, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus distinguer, Le lieu où nichait sa progéniture. Puis, elle s'envola bien franchement Au dessus du gros chat qui faisait triste mine, En comprenant qu'il s'était fait berner benoîtement, Avant de tomber sur le flanc comme mort de famine. 30 septembre 2013