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Wednesday, 31 July 2024

— Je t'aime, ta beauté me charme, Et, si tu ne veux pas céder, j'userai de violence. — Mon père, mon père, voilà qu'il me saisit! Le roi des Aulnes m'a fait mal! » Le père frémit, il presse son cheval, Il tient dans ses bras l'enfant qui gémit; Il arrive à sa maison avec peine, avec angoisse: L'enfant dans ses bras était mort. Johann Wolfgang Von Goethe Cliquez ci-dessous pour découvrir un poème sélectionné au hasard. Message aux membres de Poetica Mundi! Chers membres de la communauté Poetica Mundi, n'oubliez pas: D'aller consulter les publications de la communauté (poèmes, quiz, messages); De télécharger vos nouveaux avantages (livres, activités, poèmes à imprimer, etc. ); Et de m'envoyer vos demandes spéciales. Cliquez sur le lien suivant pour vous connecter ou devenir membre. Merci de me soutenir et de me permettre de vous offrir plus de 16 000 poèmes sur ce site sans publicité et de la poésie sur YouTube! Johann

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Donneuse de voix: Sandrine Seyller | Durée: 3min | Genre: Poésie Le Roi des Aulnes ( Erlkönig en allemand) est un poème de Johann Wolfgang von Goethe écrit en 1782. La créature évoquée dans le poème est un Erlkönig, personnage représenté dans un certain nombre de poèmes et ballades allemandes comme une créature maléfique qui hante les forêts et entraîne les voyageurs vers leur mort. Illustration: Carl Gottlieb Peschel (1798-1879), Der Erlkönig (Le Roi des Aulnes) (détail). Traduction: Jacques Porchat (1800-1864). Le Roi des Aulnes (Version allemande). > Télécharger le mp3 (Clic-droit, "Enregistrer sous…") Le Roi des Aulnes (Version française, Version 2). > Télécharger le mp3 (Clic-droit, "Enregistrer sous…") > Remarque La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu'il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi: Version 1. > Consulter les versions textes de ce livre audio: Erlkönig, Le Roi des Aulnes.

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- Mon père, mon père, le voilà qui me prend! Le roi des Aulnes, comme il m'a fait mal! Le père frémit d'horreur, il chevauche plus vite, Il retient dans ses bras son enfant qui gémit, Il atteint sa demeure avec peine et détresse: Dans ses bras, l'enfant était mort. Ce poème décrit l'atmosphère tragique de l'enlèvement d'un enfant sous les yeux même de son père. Le piano sert d'interprête au cheval dont la course éffrénée ne ramènera qu'un seul de ses deux cavaliers. La nuit est ici synonyme de mystère, de danger et de mort. Le roi des aulnes est un élément de la Nature à part entière, puisqu'il s'agit de l'esprit d'un arbre. Il prend la parole trois fois: les deux premières, pour séduire l'enfant, il parle durant tout une strophe. La troisième fois, il ne parle que sur 2 vers, car il s'impatiente. Il a une voix hypnotique. Cet élément de la nature qu'est le roi des aulnes est à la fois un séducteur et un meurtrier. Goethe traduit donc ici les peurs des romantiques lors de leur traversée du XXème siècle.

Qui chevauche si tard à travers la nuit et le vent? C'est le père avec son enfant. Il porte l'enfant dans ses bras, Il le tient ferme, il le réchauffe. « Mon fils, pourquoi cette peur, pourquoi te cacher ainsi le visage? Père, ne vois-tu pas le roi des Aulnes, Le roi des Aulnes, avec sa couronne et ses longs cheveux? — Mon fils, c'est un brouillard qui traîne. — Viens, cher enfant, viens avec moi! Nous jouerons ensemble à de si jolis jeux! Maintes fleurs émaillées brillent sur la rive; Ma mère a maintes robes d'or. — Mon père, mon père, et tu n'entends pas Ce que le roi des Aulnes doucement me promet? — Sois tranquille, reste tranquille, mon enfant: C'est le vent qui murmure dans les feuilles sèches. — Gentil enfant, veux-tu me suivre? Mes filles auront grand soin de toi; Mes filles mènent la danse nocturne. Elles te berceront, elles t'endormiront, à leur danse, à leur chant. — Mon père, mon père, et ne vois-tu pas là-bas Les filles du roi des aulnes à cette place sombre? — Mon fils, mon fils, je le vois bien: Ce sont les vieux saules qui paraissent grisâtres.