La ForêT Magique - Arnaud Jonquet - Vos PoÈMes - PoÉSie FranÇAise - Tous Les PoÈMes - Tous Les PoÈTes

Wednesday, 31 July 2024

Chênes au front pensif, grands pins mystérieux, Vieux troncs penchés au bord des torrents furieux, Dans votre rêverie éternelle et hautaine, Songez-vous quelquefois à l'époque lointaine Où le sauvage écho des déserts canadiens Ne connaissait encor que la voix des Indiens Qui, groupés sous l'abri de vos branches compactes, Mêlaient leurs chants de guerre au bruit des cataractes? Sous le ciel étoilé, quand les vents assidus Balancent dans la nuit vos longs bras éperdus, Songez-vous à ces temps glorieux où nos pères Domptaient la barbarie au fond de ses repaires, Quand, épris d'un seul but, le cœur plein d'un seul vœu, Ils passaient sous votre ombre, en criant: " Dieu le veut! " Défrichaient la forêt, créaient des métropoles, Et, le soir, réunis sous vos vastes coupoles, Toujours préoccupés de mille ardents travaux, Soufflaient dans leurs clairons l'esprit des jours nouveaux? Commentaire composé sur le poème "La Forêt" de Chateaubriand - Site de commentaire-de-francais !. Oui, sans doute: témoins vivaces d'un autre âge, Vous avez survécu tout seuls au grand naufrage Où les hommes se sont l'un sur l'autre engloutis; Et, sans souci du temps qui brise les petits, Votre ramure, aux coups des siècles échappée, À tous les vents du ciel chante notre épopée!

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Poésie La Forêt Cycle 3

La chevelure Poèmes de Charles Baudelaire Citations de Charles Baudelaire Plus sur ce poème | Commenter le poème | Voter pour ce poème | 628 votes < 1 3 4 5 6 Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Les poètes Z

Poésie Française: 1 er site français de poésie La forêt Forêt silencieuse, aimable solitude, Que j'aime à parcourir votre ombrage ignoré! Dans vos sombres détours, en rêvant égaré, J'éprouve un sentiment libre d'inquiétude! Prestiges de mon coeur! je crois voir s'exhaler Des arbres, des gazons une douce tristesse: Cette onde que j'entends murmure avec mollesse, Et dans le fond des bois semble encor m'appeler. Oh! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière Ici, loin des humains!... La forêt de Claudel sur UnJourUnPoeme.fr : lectures, commentaires, recueils. Au bruit de ces ruisseaux, Sur un tapis de fleurs, sur l'herbe printanière, Qu'ignoré je sommeille à l'ombre des ormeaux! Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles; Ces genêts, ornements d'un sauvage réduit, Ce chèvrefeuille atteint d'un vent léger qui fuit, Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles. Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts! A quel amant jamais serez-vous aussi chères? D'autres vous rediront des amours étrangères; Moi de vos charmes seuls j'entretiens les déserts.