Yves Klein Anthropométrie Sans Titre 1960 To 2010

Wednesday, 31 July 2024

Anthropométrie suaire sans titre, 1960 | Yves klein, Art abstrait contemporain, Abstrait

Yves Klein Anthropométrie Sans Titre 1960 Est Morte

Pigment pur et résine synthétique sur toile 200 x 500 cm © Succession Yves Klein c/o ADAGP, Paris

Yves Klein Anthropométrie Sans Titre 1960 Au Cras

Yves Klein prise et le monochrome (anthropométrie) Artiste français, Yves Klein est l'un des cofondateurs du nouveau réalisme, un mouvement qui se développe en Europe dans les années 1960 en réaction à l'expressionnisme abstrait américain et au tachisme. Par la complexité de ses idées, et malgré une carrière artistique assez courte (de 1954 à 1962), il influence l'évolution de l'art. Dès ses débuts, Yves Klein s'intéresse particulièrement aux monochromes et réalise des toiles abstraites en ce sens. En quête toujours renouvelée des pigments les plus purs, il élabore en 1956 sa formule du bleu lumineux outremer (ou bleu ultramarin), qu'il fait breveter en 1960 sous le nom d' IKB (International Klein Blue) et qui reste associé à son nom. Yves Klein: "Le bleu n'a pas de dimension, il est hors dimension, tandis que les autres couleurs elles en ont... Toutes les couleurs amènent des associations d'idées concrètes... tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu'il y a de plus abstrait dans la nature tangible et visible".

Soucieux de rompre avec toute forme d'Expressionnisme, Klein « refusé le pinceau » pratiquement depuis les tout débuts de sa carrière, parce qu'il le considérait comme un instrument « trop psychologique ». Il le remplaça par des rouleaux, plus « anonymes », qui lui permettaient « de créer une "distance" entre la toile et moi »[2]. Entre 1958 et 1960, il perfectionna une technique qui lui permit d'approfondir cette idée, en utilisant des modèles nus en guise de pinceaux vivants qui créaient des marques et des empreintes sous sa supervision. Les Anthropométries, telles qu'elles furent baptisées par le critique Pierre Restany, ami de Klein, maintenaient la séparation insistante de Klein entre l'œuvre et son propre corps, tout en lui permettant de recréer le nu sans avoir recours aux moyens de représentation traditionnels. Klein fit une démonstration de cette technique à la Galerie Internationale d'Art Contemporain de Paris le 9 mars 1960 devant une centaine d'invités. Pendant que les musiciens interprétaient la Symphonie Monoton Silence, l'artiste en smoking dirigeait les actions de trois modèles nues enduites de peinture, qui apposaient les empreintes de leur corps sur des feuilles de papier blanc.