Bösendorfer Modèle 290 Ba 2007 Flexfuel

Thursday, 1 August 2024

Une petite production reprend dans les années 50. Rachetée ensuite par Kimball l'exploitation bénéficie du soutien du géant américain. Le Bösendorfer modèle 290, dit « Impérial », demeure aujourd'hui un modèle emblématique de la marque, puisqu'il comporte 97 touches au lieu des 88 présentes sur les pianos de concert normaux. Ce clavier plus large comportant huit octaves complètes (do 0 à do 8), est le seul à permettre d'interpréter fidèlement certaines œuvres de Bartok, Debussy, Ravel et surtout Busoni. C'est le son particulièrement orchestral que lui confère sa table d'harmonie particulière, qui lui a valu dès sa sortie le surnom d'« Impérial », qui n'avait pas été initialement donné par la marque. Bösendorfer est aujourd'hui détenu entièrement par la marque japonaise Yamaha. Bösendorfer est une marque de pianos fondée en 1827 à Vienne en Autriche. Bösendorfer est aujourd'hui détenu entièrement par la marque japonaise Yamaha.

Bösendorfer Modèle 29 Mars

Il est extraordinaire de constater à l'écoute l'œuvre créatrice, c'est-à-dire le temps qui s'écoule, consubstantiel à la genèse « d'imprévisible nouveauté », obéissant toutefois à une loi génétique: celle de la Création. Cette conscience du temps qui s'écoule est chose très difficile à rendre en peinture: par une invitation du spectateur à contempler l'œuvre. Cette invitation est dans cette pièce pleinement inscrite dans le temps et dans l'énergie des sonorités. La douceur est entrelacée à la force, et nous aide à être comme saint Pierre, à accueillir la Grâce, notre charge, notre être, et de le mettre au service de tous, afin d'entrer en résonance avec cet écho incessant du Christ. Nous avons ici l'évidence musicale selon laquelle toute la Création est en genèse continue, avec cette marque de Dieu agissant continûment, portant ici chaque accord, chaque lien harmonique, tout en lui laissant une complète liberté. La première section est un cisèlement de l'espace et du temps, qui nous rappelle les perspectives de la Renaissance que nous pouvons admirer sur la fresque.

Une autre octobasse a été construite en 2007 par le luthier Antonio Datti. Le luthier Jean-Jacques Pagès a construit une octobasse copiée du modèle conservé au musée de la musique de Paris, et présentée à partir d' octobre 2011 au musée de la lutherie de Mirecourt [ 4]. Depuis l'automne 2016, l' Orchestre symphonique de Montréal intègre une octobasse, fabriquée à Mirecourt par Jean-Jacques Pagès, et c'est le contrebassiste Éric Chappell qui est le musicien attitré de l'instrument [ 5]. Devant l'engouement que suscite le nouvel instrument, Kent Nagano convainc Roger Dubois de financer la commande de deux autres octobasses à M. Pagès. Celui-ci accepte et met deux ans et demi à concevoir des instruments plus modernes et plus facilement maniables. Les octobasses sont désormais munies d'un petit clavier, coincé dans une courbe de l'instrument, dont chaque touche actionne un clapet différent installé au-dessus des cordes. Ces clapets sont activés grâce à de tout petits moteurs permettant au musicien de bloquer les cordes aux bons endroits et d'obtenir la note désirée, et ce, beaucoup plus facilement qu'avec le premier modèle à leviers et à pédales.