6 Pratiques De Fiabilisation Edf Electropolis

Wednesday, 31 July 2024

Écrit par Cyril YVRARD (IFARE) Jeudi, 04 Mars 2010 02:18 Depuis le 1er janvier 2010, la DPN a décidé de mettre en œuvre les 6 pratiques de fiabilisation (Pré Job Briefing, Minute d'Arrêt, AutoContrôle, Contrôle Croisé, Communication Sécurisée et DéBriefing) pour toutes les activités en lien avec les installations. Cette démarche fait suite à une observation au niveau des résultats de sûreté. En effet, ils avaient tendance à stagner. La DPN a alors décidé d'utiliser un nouveau levier pour continuer à progresser dans le domaine de la sûreté: la Performance Humaine. C'est en comparant avec d'autres industries (aéronautique, pétrochimie, médical, nucléaire à l'étranger) qu'il a été décidé de mettre en place les 6 pratiques de fiabilisation. Prenons l'exemple de la chirurgie. Fait du hasard, tout comme pour le nucléaire, à partir du 1er janvier 2010, les 8000 blocs opératoires de France ont pris des faux airs de cabines de pilotage. Sur décision de la Haute Autorité de Santé, les équipes médicales doivent désormais satisfaire un cérémonial venu tout droit de l'aéronautique: la check-list.

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6 Pratiques De Fiabilisation Edf Et Moi

2. 1. État des lieux des FHO sur le site de la centrale nucléaire de Gravelines 2. Les FHO chez EDF En 2006, la division production nucléaire d'EDF (DPN) s'est engagé dans une démarche de performance humaine (EDF, 2014). Cette démarche est issue de l'analyse des différents accidents ayant eu lieu dans des centrales nucléaires. Ces événements ont ainsi montré la nécessité de prendre en compte les FHO dans le fonctionnement des installations nucléaires. Cette démarche en faveur de la performance humaine a donné lieu à un benchmarking des pratiques des industries et domaines à risques tels que l'aéronautique, l'armée, le nucléaire dans d'autres pays. Ce benchmark a ainsi montré l'importance de l'erreur humaine dans la survenue des événements sûreté et sécurité. Six pratiques ont donc été identifiées comme permettant de diminuer l'occurrence de ces événements. Ce sont les 6 pratiques de fiabilisation de l'intervention humaine. Page 51 Ce projet "performance humaine" au sein de la DPN comportait trois volets d'actions: 1.

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Par exemple, le 19 février 2009, au Centre Léon Bérard de Lyon, une femme de 64 ans devait subir une ablation du sein gauche. C'est le sein droit qui lui sera d'abord retiré. Pendant la préparation de l'intervention, un membre de l'équipe avait été appelé en urgence dans un autre bloc. Résultats: interruption, diversion puis installation du site opératoire du mauvais côté. Dans l'industrie du nucléaire, il arrive parfois que des intervenants, même avec beaucoup d'expérience, de se tromper de vannes, de robinets ou même de tranche après une interruption. Ce nouveau levier pour permettre de « faire bien du premier coup » a déjà fait ses preuves dans le transport aérien. Lors d'un congrès organisé par la Nasa le 26 juin 1979, à la suite de deux décennies de crashs aériens à répétition, il a été prouvé que 70 à 80% des accidents aériens apparaissaient liés aux défaillances de communication et de travail en équipe. Il fallait donc cesser de compter sur la supposée « perfection humaine ». A la suite de ce constat choc avait émergé un thème de recherche et, dès 1981, de nouveaux entraînement pour les pilotes et de nouvelles façons de travailler (communication sans égard pour le rang: le commandant de bord accepte de se faire contrôler par son copilote).

La maintenance: un choix stratégique Tous les équipements d'une installation industrielle sont soumis à des mécanismes de dégradation dus aux conditions de fonctionnement et/ou d'environnement: usure, fatigue, vieillissement, altérations physico-chimiques diverses. Face aux défaillances qui en résultent, on peut se contenter de pratiquer une maintenance corrective, mais on n'évite pas ainsi les conséquences des pannes que l'on subit. Une attitude plus défensive consiste à mettre en œuvre une maintenance préventive destinée à limiter, voire à empêcher, ces défaillances, mais on court alors le risque de dépenses excessives et d'indisponibilités inutiles. Devant cette situation, le responsable de maintenance ne doit plus se contenter de surveiller et de réparer, il doit envisager des stratégies. Une part de son travail consiste à prévoir les événements et à évaluer les différentes alternatives qui s'offrent à lui pour trouver la solution optimale, ou tout au moins pour s'en rapprocher. Les forces dont il dispose, limitées par ses moyens techniques et financiers, doivent être placées aux bons endroits.