Le Régime Indemnitaire Des Élus

Saturday, 6 July 2024

Par Philippe Rebeix Publié le 19/12/2018 à 3h49 Les votes des différents dossiers à l'ordre du jour du dernier conseil municipal de 2018 ont fait l'unanimité lors de la séance qui s'est déroulée vendredi dernier. Les élus ont engagé une réflexion visant à refondre le régime indemnitaire des agents de la commune de Mouthiers-sur-Boëme et instaurer l'IFSE (indemnité de fonction, de sujétions et d'expertise) afin de prendre en compte des évolutions réglementaires, la place des agents dans l'organigramme et reconnaître les spécificités de certains postes, susciter l'engagement individuel et collectif des collaborateurs et favoriser une équité entre filières. Les élus ont validé une mise en œuvre pour les bénéficiaires à compter du 1er janvier 2019. Puis dans le cadre de la modification du régime indemnitaire, les élus ont réactualisé les indemnités non concernées encore. Mise en place des astreintes Les membres du conseil ont ensuite approuvé la mise en place des astreintes hebdomadaires techniques et décisionnelles: moyens mis à disposition, le type d'astreinte et emploi concernés et les modalités de rémunération.

Circulaire Régime Indemnitaire Des Élus Des Syndicats De Communes Et Syndicats Mixtes - Internet Des Services De L'etat Du Puy-De-Dôme

Dans un communiqué, la présidence de la collectivité régionale réagit aux critiques formulées ce matin à l'issue de l'assemblée plénière qui devait examiner le point réglementaire relatif au régime indemnitaire des conseillers régionaux. Pour information, indique la Région, le régime prévalant depuis 2004 au Conseil Régional de La Réunion a été reconduit selon les modalités prévues par l'article L4135-17 du Code des Collectivités Territoriales s'appliquant à l'ensemble des conseils régionaux et qui se déclinent de la façon suivante*. "Le vote de ce rapport n'induit donc aucune augmentation de salaire des conseillers régionaux contrairement aux propos rapportés par une partie des élus de l'opposition. Le rapport visé par une lecture erronée et une interprétation abusive de la part des membres de l'opposition prévoit bien le maintien du montant de leurs indemnités selon les dispositions prévues par la loi", conclut la Région. --- * - Conseiller régional: 60% de l'indice brut 1015 - Membre de la Commission Permanente et Vice-Président sans délégation: 60% de l'indice brut 1015 majoré de 20% - Vice-Président ayant reçu délégation: 60% de l'indice brut 1015 majoré de 40% - Président: l'indice brut 1015 majoré de 45%

Adoption Du Régime Indemnitaire Des Élus, Membres Du Ceser Et Des Moyens Attribués Aux Groupes Politiques De L'Assemblée &Bull; Rassemblement National Région Centre Val De Loire

Les conditions d'attribution (cadre d'emplois/grades bénéficiaires, périodicité, critères éventuels de modulation du montant individuel…), Les montants. Ceux-ci doivent être adaptés au budget de la collectivité ou de l'établissement et aux crédits ouverts au budget primitif. Il n'est donc pas pertinent de retenir systématiquement les montants inscrits dans les arrêtés et décrets de référence qui constituent des montants plafonds. Les critères de modulation individuelle. L'autorité territoriale, de son côté, détermine le montant individuel applicable à chaque agent, en respectant le cadre fixé par la délibération. Cela prend la forme d'un arrêté d'attribution individuel qui doit absolument être notifié aux intéressés. A NOTER: Il est important de souligner qu'aucune disposition n'autorise une modulation individuelle du régime indemnitaire basée sur des motifs disciplinaires.

Montant Des Indemnités De Fonction Des Élus Locaux - Cdg 76

Le montant des indemnités de fonction est fixé en pourcentage du montant correspondant à l'indice brut terminal de l'échelle indiciaire de la fonction publique et varie selon l'importance du mandat et la population de la collectivité. Les indemnités de fonction des élus sont fixées par l'organe délibérant dans les trois mois suivant son installation. Ces indemnités de fonction constituent une dépense obligatoire pour la collectivité. Ce principe a été aménagé pour les communes puisqu'elles sont tenues, en application de l'article L. 2123-20-1 du Code général des collectivités territoriales (CGCT) d'allouer à leur maire l'indemnité au taux maximal prévu par la loi, sauf si le conseil municipal en décide autrement, à la demande du maire. L'ensemble des taux maximums d'indemnité de fonction dépendant de la strate démographique de la collectivité et du mandat des élus sont rassemblées dans un barème. Les taux ne correspondent pas à montants bruts en euros mais de pourcentages du montant correspondant à l'indice terminal de l'échelle de la rémunération de la fonction publique, c'est-à-dire, au 1er janvier 2019 l'indice brut 1027 (indice majoré 830).

L'enveloppe maximale totale des indemnités de droit commun de cette commune, qui compte une population entre 20 000 et 49 999 habitants et dont le nombre des adjoints au maire est fixé à dix, devait ainsi être fixée à 15 966, 12 euros, la rémunération du maire de la commune pouvant être fixée au maximum à 90% de l'indice 1015 de la fonction publique, soit un montant mensuel de 3 421, 32 euros, et la rémunération de base des adjoints au maximum à 33% de ce même indice, soit à hauteur de 1 253, 48 euros par mois par adjoint. Or, la délibération attaquée du 11 avril 2014 a retenu une enveloppe maximale de 20 908, 12 euros correspondant à une rémunération du maire à 110% de l'indice 1015 et des adjoints à 44% du même indice. Le tribunal a par conséquent considéré que cette délibération était entachée d'une erreur de droit. En effet, si la commune ayant été attributaire de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale, le conseil municipal pouvait décider d'allouer des majorations de leurs indemnités au maire et à ses dix adjoints, il a à tort pris en compte, lors de sa délibération du 11 avril 2014, ces majorations pour la détermination de l'enveloppe maximale encadrant la rémunération de base des élus, alors que ces majorations auraient dû être appliquées seulement dans un second temps aux indemnités octroyées au maire et à ses adjoints.