Le Centième Singe Restaurant

Wednesday, 31 July 2024

L'histoire a été popularisée en 1984 par Ken Keyes dans son livre Le Centième Singe où il applique le concept à l'ensemble de la société humaine. Depuis, cette histoire est apparue dans de nombreux ouvrages. L'expérimentation examinée [ modifier | modifier le code] En 1985, Elaine Myers examina la recherche en question dans le journal In Context [ 4]. Elle y affirme que la recherche en référence (par le centre des singes japonais, vol. 2, 5 et 6 paru dans Primates) n'est pas suffisante pour étayer les affirmations de Watson. Elle y trouve bien la propagation naturelle d'un nouvel apprentissage mais n'y voit pas le supposé phénomène du centième singe en particulier dans sa diffusion aux autres îles. Critiques [ modifier | modifier le code] L'histoire est devenue populaire dans le courant New Age et fait office d'anecdote favorite dans diverses conférences de ce type [ 5]. Les mouvements sceptiques ont critiqué l'interprétation de la recherche [ 6], en soulignant en particulier que la transmission du savoir ne se serait faite qu'aux jeunes singes et cela au fil de plusieurs années et qu'un des singes au moins aurait pu nager jusqu'à une autre île et transmettre cette méthode de lavage des patates douces [ 7].

  1. Le centième siège social

Le Centième Siège Social

Le centième singe est une théorie contemporaine selon laquelle une technique se serait répandue depuis un petit groupe de singes à toute la population des singes de la même espèce, sans aucun apprentissage, après que les 99 premiers singes ont acquis cette technique par un processus d'apprentissage par imitation. En parapsychologie, l'expression se rapporte à une propagation d'une idée dans un contexte social, d'un savoir ou d'une capacité au sein d'une population humaine (comme dans le concept de résonance morphique de Rupert Sheldrake) sans qu'il y ait de transmission visible et une fois qu'un nombre clé de personnes aurait acquis ce savoir ou cette capacité. Origine de la théorie [ modifier | modifier le code] Lyall Watson, dans son livre Lifetide, rapporte le constat de scientifiques japonais ayant étudié des macaques ( Macaca fuscata) sur l'îlot de Kōjima (ou Kōshima) au sud de Kyushu de 1952 à 1965. Une femelle appelée Imo, avait pris l'habitude de tremper les patates douces dans l'eau d'une main et de retirer le sable qui les couvrait de l'autre avant de les éplucher et les manger [ 1].

Imaginons: le soleil s'est levé un matin, et il y avait 99 singes sur Koshima qui avaient appris à laver les patates. Quand plus tard ce soir là, un centième singe a appris à laver les patates… … L'incroyable se produisit: à partir de ce soir là, à peu près tout le monde dans la tribu s'est mis à laver les patates avant de les manger.? L'énergie additionnée du centième singe a provoqué une sorte de bascule culturelle (les coaches diraient « un changement de paradigme», et les systémiciens peut être « un changement de type 2 »). Par la suite, les scientifiques observèrent un phénomène plus stupéfiant encore: on ne sait comment, l'habitude de laver les patates traversa ensuite la mer, et des colonies de singes sur d'autres îles ont commencé à laver leurs patates. Ainsi, quand un certain nombre de sujets acquièrent une habileté, ce nouveau savoir peut se communiquer d'un esprit à l'autre –même sans internet.? Le phénomène du centième singe rappelle que quand un nombre restreint de sujets accèdent à un nouvel apprentissage, celui-ci peut rester leur propriété exclusive.